Heinz Spielmann | groupe onze

Ainsi qu'en peinture que pour toutes les phénomènes, de même qu'en ce qui concerne les dimensions productives de l'esprit, il existe une critère, c'est la capacité de pouvoir faire des expériments. L'expérience du progressif fait s'ensuivre le risque des échecques, la marque de perfection, ceux qui fort usage des résultats d'autres en cachant l'absence d'idées par l'artistique manuelle restent conventionels.

Une telle prélude sommaire me semblait nécessaire pour prévenir les remarques possibles des critiques de la "groupe 11". Qu'on ne cherche point des surfaces polies, puis-qu'il s'agit de trouver des possibilités nouvelles d'arrangements donnes par l'expérience. Les tableaux montrés à l'occasion de cette exposition ne présentent point de la perfection superficielle, ni ce que l'on peut appeler le style d'un peintre. L'intention de vouloir présenter un style cohérent, c.à.d. un ensemble de formes invariables, un schéma qui plus où moins se répète n'est pas conforme aux tendances actuelles et l'on peut même dire, qu'il fait partie de l'antiquité, du moins à partir de Picasso.

Vous voyez donc des tableaux complètement différents produits par un même peintre. J'aimerai dire à votre information, s'il vous plaît, qu'aucun de ces tableaux n'est un oeuvre solitaire, mais chacun d'eux représente plutôt une série entière. D'autre part les solutions de problèmes et d'expériences semblables sont incorporées par chacun des toiles de la même série. La durée du temps nécessaire pour trouver la solution d'un problème de peinture est plus où moins long, mais en principe il s'agit toujours de rendre visible un flux de "durée", démontré par Bergsson comme étant caractéristique de l'esprit moderne.

Il s'agit donc de la transposition de la peinture jusqu'alors statique dans les domaines cynetiques, dans la durée des procès. Néanmoins ce que les peintres du "groupe 11" essayent ce n'est pas une application des idées bergssoniennes à la peinture. Nous aimerions plutôt dire, ce qu'il font ce n'est point de signification isolée.

L'on peut se demander quelle est la tendance de ce procès. Le résultat final des procès classiques c'est le tableau parfait, préparé par maintes études, esquisses etc. Dans les procès en question chaque équivaut l'autre. En principe chaque phase est mise en rapport équivalent au problème de peinture posé, par conséquent au sujet, ou plus exactement est à une partie du sujet, qui n'est rendu sensible en bloc que par la série entière.

Evidemment le sujet ne peut pas être du genre figuratif. L'objet de la peinture figurative c'est un évènement unique locale et temporaire. L'objet nouveau, le sujet d'une peinture nouvelle et contenue dans l'intervalle de 2 objets du genre local et temporaire. Il n'est saisissable qu'entre parenthèses. De manière le sujet nouveau de cette peinture nouvelle est d'une nature plus spirituelle qu'un sujet antérieur quelconque.

Cependant nous n'avons pas encore répandu à la question, quelle est la tendance de ce procès par quelques ressemblances superficielles il est possible de penser qu'il sagit d'une orientation à la nature. Quelques toiles ressemblant à des cratères, volcans, scoriès etc. Max Bense explique dans le tome II de son esthétique le rapport qui existe entre la nature et quelques apparences de l'art moderne. Il démontre que ce rapport dérive de la ressemblance des structures et non pas de la liaison à l'objet imité, de suite il démontre qu'un procès esthétique se renverse d'une facon dialectique pour redevenir un procès de la nature. La signification des procès en question ne peut donc pas être constitué sons tenir compte de la situation entiere de l'art moderne. Les procès sort donc gouvernés par l'assimilation et le développement de la situation de l'art actuel. Bien de ces choses sont exactes en ce qui concerne généralement la jeune peinture. En tout cas l'on pourrait répondre avec Pascal, ce qui importe c'est de placer la balle mieux.

Aus Katalog: gruppe 11. Brüssel, galerie les contemporains 1957